Fruits : des résultats contrastés pour la récolte française en 2023
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Après un démarrage lent, les ventes de fraises sont restées actives jusqu’en mai avec une production étalée, une demande et des cours soutenus, supérieurs à la moyenne quinquennale. Mi-juin, l’arrivée de fortes chaleurs a dégradé la qualité et le marché.
La production de cerises a reculé de 15 % par rapport à 2022. Les pluies et les attaques de drosophile ont réduit l’offre, imposent plus de tri et écourtent la saison. Mais les prix étaient bien supérieurs à la moyenne. La météo a impacté les rendements en melons en début de saison. Les cours ont démarré à un bon niveau, puis ont chuté en août du fait d’une météo défavorable à la consommation, avant de se redresser en fin de saison.
En abricots, la production a progressé, mais les cours ont reculé. Ils ont chuté de fin juin à mi-juillet, à cause d’un pic de production et d’une concurrence espagnole forte à l’exportation. La baisse des prix en rayon a ensuite fluidifié le marché, dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat. Les rendements en pêches et nectarines sont restés dans la moyenne, et sur un marché tendu les prix ont légèrement reculé.
La production de poires a fléchi de 12 % à cause d’un manque de calibre des variétés d’été. Mais la campagne a démarré avec des cours en hausse. Après trois petites récoltes, la production de pommes a augmenté de même que les prix, du fait d’une demande soutenue en France comme à l’exportation, sur un marché européen plus dégagé.
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